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LA FIBROMYALGIE A BON DOS !

3

octobre

18

cri 2

 

Enigme médicale.

Quelle est la pathologie :

-          qui touche essentiellement des femmes,

-          dont le diagnostic doit rester « un diagnostic d’exclusion »,

-          dont « l’étiologie reste largement indéterminée en dépit d’une abondante recherche sur le sujet »,

-          dont les symptômes sont caractérisés par de l’asthénie des douleurs diffuses, des troubles neuromusculaires vagues,

-          associés à « divers autres symptômes comme les troubles du sommeil, les paresthésies, la sensation de raideur, les céphalées, les troubles digestifs et urinaires peu spécifiques mais évocateurs »,

-          dont le traitement est « toujours perçu comme une entreprise difficile et les médicaments semblent peu efficaces »,

-          dont il est rare que le diagnostic une fois posé, « le suivi au long cours révèle une pathologie organique sérieuse »

-          dont « près de 90% des patients (…) ont recours à la médecine alternative» ?

La réponse est facile : c’est la fibromyalgie[1].

Cent, ou même cinquante ans, auparavant de nombreux médecins n’auraient guère hésité non plus, mais leur diagnostic eut été différent : « hystérie probable » auraient-ils dit.

 

Or de nos jours ce diagnostic est indicible, voire impensable, pour ne pas dire scandaleux.

L’hystérie est désormais une pathologie rayée de nos classifications diagnostiques avant d’être bientôt rayée de nos mémoires, non d’ailleurs sans soulagement pour quelques éminents membres du corps médical pour qui cette histoire d’hystérie n’est jamais bien passée.

Pourtant toute la question est de savoir si en effaçant un nom, on fait disparaître le concept et la problématique qu’il recouvrait. La notion d’hystérie est-elle devenue inutile à notre époque ? Permettrait-elle de mieux comprendre et surtout de mieux soigner ce syndrome étrange qu’est la fibromyalgie ?

 

L’histoire de la médecine abonde en entités diagnostiques définitivement disparues : qui songe encore aux « affections vaporeuses » chères à Pierre Pomme, qui se soucie de rechercher la « bile noire », qui pense encore au diagnostic de « phtisie galopante » ?

Depuis la « naissance de la clinique », c’est-à-dire depuis que la médecine est une science expérimentale basée sur la méthode anatomo-clinique au sens large, la création et la disparition de nouvelles entités diagnostic se produisent surtout dans une région située au carrefour du psychique et du somatique. Là où à des plaintes corporelles aisément identifiables, ne correspond pas d’explications physiopathologiques évidentes. Et là où la mise en évidence de ces dernières est repoussée au lendemain ou abandonnées au profit d’explications souvent complexes mais relevant toujours des conséquences corporelles du monde psychique.

 

Si nous prenions la machine à remonter le temps médical et que nous fixions le curseur spatio-temporel dans une zone comprise entre cent et cent cinquante ans, nous découvririons que pendant une période d’essor anatomique, nosographique et physiologique exceptionnelle, une entité clinique accapare à elle seule des pages et des pages de traités les plus savants écrits par les personnages les plus doctes de l’époque. Et si l’on juge de la pauvreté des connaissances sur un sujet au nombre d’ouvrages qui lui sont consacrés, alors l’hystérie arrive en première position sur la liste des maladies mystérieuses du dix-neuvième et du début du vingtième siècle.

Avec sa disparition officialisée dans la troisième édition du DSM (l’organe américain de classification des maladies mentales), peut-on considérer que le mystère ait été enfin été levé ou bien a-t-on éliminé la maladie pour mieux se débarrasser du mystère en question ?

 

Rappelons brièvement aux lecteurs les plus jeunes ce qu’est l’hystérie clinique et sa problématique. Connue depuis la nuit des temps, l’hystérie, comme son nom l’indique, est une maladie à prédominance féminine dont les manifestations corporelles plus ou moins bruyantes et spectaculaires inquiètent l’entourage et l’ensemble de ceux qui prétendent en réduire les troubles. Le fait que le clergé se soit emparé assez tôt de cette affection suffit à montrer qu’elle est volontiers entourée d’une aura de malédiction, de soupçon et de suspicion. Avec l’établissement de la médecine scientifique, l’hystérique sera très vite suspectée d’être une simulatrice et cette pensée ne se dissipera qu’à grand peine et que très progressivement avec le renouveau des travaux sur l’hystérie, dès lors qu’on a pu changer l’angle de vue de son approche.

L’hystérie se présentait sur le mode d’une affection essentiellement neurologique, alternant des états de crise (spasmes, attaques, pertes de conscience, somnambulisme…) avec des états plus constants (anesthésies, paralysies, algies rebelles, mutismes…) accompagnés d’un cortège de plaintes fonctionnelles plus ou moins sporadiques et d’une attitude relationnelle très déroutante qui gênait l’observateur dans sa certitude de se trouver face à une vraie maladie : la « belle indifférence » aux symptômes.

La particularité clinique de ces symptômes neurologiques, que Charcot mit au premier plan, c’est l’absence de corrélation avec des lésions anatomiques du système nerveux et le fait que les anesthésies ou les paralysies avaient un caractère essentiellement fonctionnel. Enfin, un autre élément de la pathologie avait été mis en évidence : son caractère de relative contagiosité et la notion d’épidémies d’hystérie dans des isolats sociaux (couvents, lieux de relégation divers).

Avec tout cela, le mystère pouvait se déployer : quelle était cette étrange maladie, affectant surtout des femmes, dont le diagnostic devait être un diagnostic d’exclusion (Freud le réaffirmera à son tour) dont les signes étaient essentiellement neurologiques, mais parfois atypiques et vagues, dont le traitement offrait aux médecins les pires difficultés, ce qui déclancha parfois des acharnements thérapeutiques inouïs avec des résultats très modestes voire négatifs, et qui a entraîné enfin, à sa suite, une flopée de charlatans, de guérisseurs miraculeux et d’inventeurs thérapeutiques plus ou moins délirants ?

 

Pendant près d’un siècle, médecins, chercheurs, accumulent les traités sur l’hystérie : maladie « protéiforme », au « cent visages » « dont nul ne comprend l’essence et ne la comprendra jamais »… Jusqu’à ce qu’un jeune neurologue viennois, élève de Charcot, s’avise qu’on cherche sans doute dans la mauvaise direction. En inventant la psychanalyse grâce à l’hystérie ou plutôt grâce aux hystériques, Freud provoque une révolution épistémologique qui fait passer l’observation médicale du regard à l’écoute. Le corps humain, selon des lois qui ne relèvent pas directement de la physiologie, peut être malade de son histoire, les mots peuvent provoquer des maux. Il est parfois inutile de multiplier les explorations techniques sur le corps alors qu’il suffit de le laisser parler. Mais encore faut-il quelqu’un pour écouter ce qu’il dit…

Car ce que dit le corps hystérique, le corps féminin, n’est pas si facile à entendre, surtout dans la société de l’époque où le paternalisme reste un des piliers de l’ordre social. Car le corps de ces sujets revendique n’être pas seulement une machinerie biologique complexe que la science en progrès doit sans relâche explorer, mais être aussi un corps de désir, un corps affecté par la parole des autres et les prescriptions et prohibitions sociales imposées par une certaine domination masculine. Avec l’hystérie surgit ainsi un aspect anthropologique de la clinique médicale : toute société sécrète, en partie au moins, les maux qu’elle mérite et suscite.

On découvre alors que la plainte corporelle des malades peut se déployer dans deux directions différentes : celle d’une lésion anatomique bien sûr, mais aussi celle d’une déliaison relationnelle survenue dans leur histoire et qui reste secrètement cachée. Ce constat renouvelle les travaux en psychosomatique reconsidère le dualisme corps esprit, induit une éthique spécifique de la souffrance humaine, cerne enfin ce qu’est un sujet qui ne peut se réduire à un simple objet de la science mais qui reste fondamentalement affecté par l’histoire de sa singularité.

 

Mais voilà : il est très difficile d’être médecin et de travailler dans ces deux directions à la fois, surtout si le malade souhaite que ce qu’il cache et recèle, le reste. Piégé par lui-même, il suppliera alors la médecine classique, la médecine somatique, de lui trouver des solutions là où il n’en existe pas…

Et puis une partie du corps médical reste insatisfaite de la découverte viennoise (en réalité bien plus vaste que la mise au point de la seule psychanalyse) trop complexe, pas assez familière à l’esprit cartésien et scientifique.

Faute de renouveler le concept, on invente alors des mots nouveaux pour expliquer médicalement l’hystérie, Babinsky parlera de « pithiatisme » d’autres de « suggestibilité » ou « d’inconsistance du moi », Janet de « faiblesse de l’élan vital », etc.…

Puis, comme dégoûtés par une affection aux implications trop extra médicales, les psychiatres eux-mêmes jetteront l’éponge, élimineront l’hystérie de leur classification diagnostique au profit de troubles dit somatoformes qui ne transcrivent rien d’autre que leur ambivalence à l’égard de certaines plaintes dont ils ne savent pas si ce sont de « vrais maladies » ou quelques avatars de la simulation. Terrible régression intellectuelle d’une certaine façon…

 

Or avec la disparition (qui ne semble pas inquiéter grand monde) des manifestations hystériques spectaculaires du siècle dernier, apparaissent des syndromes nouveaux, un peu atypiques (surtout si on méconnait l’histoire de la médecine) : la fatigue chronique, la fibromyalgie… pour lesquelles la « recherche » se remet en branle, des études coûteuses sont activées, qui finissent par aboutir au constat d’amnésique cité en début d’article.

Car l’élimination de l’hystérie a terriblement resserré l’espace entre maladie somatique et simulation, entre réalité physique et réalité psychique. L’idée que l’on puisse authentiquement souffrir dans son corps, sans pour autant qu’une lésion précise ait été retrouvée, devient inacceptable, aussi bien pour les médecins (ce qui est grave) que pour les patients. J’en veux pour preuve le témoignage d’Yvonne, une malade souffrant de fibromyalgie, dans le dossier que « Pulsations[2] » le journal des HUG consacre à cette pathologie : « comme les examens ne donnaient rien, on me disait toujours : c’est dans ta tête, arrête de faire ton cinéma !»

Si donc les examens ne « donnent » rien, alors le patient simule ou « fait du cinéma » et prend la place des « vrais malades. » Dans tous les cas, il est impossible de prendre son état au sérieux.

 

L’écrasement de l’espace qu’avait ouvert l’hystérie, avant que ce diagnostic ne soit plus considéré que comme une insulte aux patients eux-mêmes, est un problème majeur de la médecine contemporaine. Il est le symptôme que le scientisme est bien l’idéologie dominante de nos sociétés démocratiques. Sans preuve, c’est-à-dire sans lésion constatable, rien de réel, et donc pur imaginaire, vrai « cinéma. » Il n’y a plus que des vrais et des faux malades, lesquels sont au mieux des malades imaginaires. Pour être considéré comme patient, pour être reconnu comme authentiquement souffrant, il faut faire la preuve de sa maladie.

Mais au fond la médecine est bonne fille : pour pouvoir prendre au sérieux la souffrance psychique, elle est prête à déployer tout un arsenal médico-technique pour « prouver » ce qui peut-être ne peut pas l’être, quitte à retomber sur des constats faits cent ans plus tôt. Comme si, balbutiante, elle avait été incapable d’apprendre de ses erreurs et de ses incertitudes.

 

(Paru en 2007 dans la Revue Médicale Suisse )

 


[1] Toutes les citations ci-dessus sont extraites du dossier consacré à la fibromyalgie dans le numéro 116 de la présente revue.

[2] «  La fibromyalgie enfin reconnue » Juillet-aout 2007

  1. Quels sont les résultats de la psychanalyse pour les patient(e)s hystériques et fibromyalgiques?
    L’âge d’apparition des troubles semble différent et la répartition par sexe de même.

  2. Cher Monsieur Vincent,

    je ne m’étendrai pas sur un long discours au sujet de votre “article”, si tant on peut ainsi l’appeler, au vu des jugements de valeur particulièrement pathétiques et de la pauvreté de son argumentation pseudoscientifique.

    Je vous renverrai juste à cet article, en anglais, au sujet des récentes découvertes prouvant l’origine bien physique et non mentale de la fibromyalgie. Si vous ne comprenez pas l’anglais, je trouve cela dommage : cela pourrait vous ouvrir la voie des revues scientifiques qui sont si utiles à la compréhension des maladies dont certains praticiens semblent tout ignorer. Elles nous permettent également de nous tenir à jour, avant de déblatérer des horreurs méprisantes envers nos patientèles.

    Le voici :
    http://communities.washingtontimes.com/neighborhood/steps-authentic-happiness-positive-psychology/2013/nov/11/fibromyalgia-indisputable-proof-claims-uk-research/

    Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu’après l’avoir lu, vous cesserez de prêcher pour votre paroisse.

    Dr Devalley H., spécialiste médecine physique.

  3. Chère collègue
    je vous remercie de votre commentaire.
    Faites moi au moins le crédit de n’être pas tombé de la dernière pluie et de lire l’anglais !
    Je suis payé pour savoir que le diagnostic de fibromyalgie n’a rien d’évident et que malgré les déclarations ça ou là d’élucidation de ce trouble (rhumatismal, endocrinien…) les choses sont loin d’être fixées. Je vois continuellement des patients avec un diagnostic de FM bourrés d’antidépresseurs, d’antalgiques majeurs, y compris des morphiniques, d’anxiolytiques divers, dont il faut péniblement les sevrer et dont il est cependant intéressant de constater psychopathologiquement dans quoi ils sont pris.
    Il y a fréquemment en médecine des maladies dont on identifie la symptomatologie et dont l’élucidations sera faite plus tard, mais il en est aussi d’autres (je pense à la spasmophilie par exemple ou même à l’anorexie mentale pour une part, sans évidemment parler de l’hystérie) dont on a soi-disant trouvé une cause organique qui se révèle illusoire à terme, faute de vouloir s’interroger sur l’histoire personnelle des sujets qui les manifestent. Et ce dernier point n’a rien de pathétique, au contraire, il serait plutôt pathétique de n’en rien faire. L’organicité n’est pas exclusive de la psychogénèse et vice versa, d’ailleurs.
    Mon article déjà ancien, paru dans une revue de médecine générale (avec comité de lecture) à l’époque où je travaillais en Suisse, force volontairement le trait, mais sachez seulement que j’ai travaillé régulièrement avec des médecins de rééducation fonctionnelle et qu’il est aussi le fruit de nos discussions.
    Cordialement

  4. Bonjour,
    A la lecture de votre article, je suis soulagée de ce que j’ai pu en lire. Dans le cadre d’une fin de formations, je prépare un mémoire sur la FM. Ayant été diagnostiqué FM en 2001, et au travers de ma propre histoire, je suis sur le chemin de la guérison…Difficile mais nécessaire pour revivre pleinement…merci pour votre fantastique article.
    Bien à vous

  5. Très chers vous deux, je ne suis qu’un modeste Kinésithérapeute Ostéopathe de 45 ans et je m’interroge moi aussi sur la fibromyalgie.
    Éternel débat que celui là. Quelle est la part organique et psychologique à l’origine d’une douleur. Car ne vous en déplaise Mme Devalley, je ne crois pas me tromper en disant que pour le moment, aucune origine organique n’a été trouvée dans l’étiologie de la fibromyalgie. Et pourtant nous sommes tous d’accord sur un point, ces patients SOUFFRENT REELLEMENT!!! Aucun doute la dessus. Peut-être est-ce pour cela que votre réponse est quelque peu vindicative, car vous vous sentez comme moi désarmée vis à vis de cette souffrance? Ne serait-il pas plus sage de raisonner globalement? Si médecins, psychiatres, psychanalystes, kiné, infirmiers arrêtaient de se quereller. La vérité est certainement entre organicisme et psychogenèse. Mes patientes (car je n’ai que des femmes fibromyalgiques), ont toutes un passé assez similaire dans lequel on retrouve une atteinte de l’estime de soi, une insatisfaction permanente et un rapport à leur sexualité assez particulier. Beaucoup se disent avoir été victimes de contrainte, d’abus ou de viol.
    On ne peut nier cela et je pense que le travail formidable qu’effectue la médecine actuellement n’est pas incompatible, loin s’en faut à une prise en charge psychologique tout aussi indispensable. Si les médecins mettaient un peu moins leur ego en avant et admettaient quelques fois leur impuissance, ils pourraient s’ouvrir à un angle de vision légèrement différent et accepter des théories autres que les leurs. Cela ne remet absolument pas en cause leurs compétences. Nous sommes capable de travailler tous ensemble!!
    Bien à vous deux.
    Les patients ont besoin de vous

  6. je vous remercie de votre réponse et partage l’essentiel de votre commentaire. je suis excédé par le dogmatisme médical, par des patientes qui me viennent bourrés d’antalgiques divers et parfois d’opiacés, alors qu’il y a dans ces troubles une dimension psychopathologique qu’il est indispensable de travailler. Actuellement le terme de “psychosomatique” s’applique parfaitement à cette pathologie.
    Bien cordialement

  7. Bonjour, je fais actuellement une formation de psychanalyste à l’IFAPP (site internet du même nom) et poursuis moi-même une psychanalyse. Je dois rendre dans un peu plus d’un an et demi, un mémoire et je pense qu’il tournera autour de l’aspect psychanalytique ou plus globalement psychique des patients atteints de fibromyalgie. C’est pourquoi je me documente sur le sujet et cherche des parutions s’y rapportant.
    Bien cordialement

  8. je donne quelques références dans mon texte. Je vous signale aussi : “La Fibromyalgie, La douleur au quotidien” De Francis Blotman et Jaime Branco chez Privat mais ce sont des rhumatologues. Je ne suis pas sûr qu’il y ait eu beaucoup de publications psychanalytiques sur ce sujet. A mon avis un travail sérieux reste à faire.
    Cordialement

  9. La fibro existe mais malheureusement c est devenu un diagnostique de facilités au cas ou vous ne sauriez pas il ont trouver la cause par hasard c est une maladie neirovasculaire périphérique unique c est d origine génétique voilà faites vos recherche

  10. bonjour depuis environ 15 ans j ai commencé a avoir des tendinites qui sont a environ 15 a l heure actuelle !!des douleurs diffuses cela dépend des jours la douleur varie , il y a des jours horribles d autre supportable !! j ai fait X examen , des tests payants non remboursés pour éliminer divers diagnostic et là médecin , rhumatologue et professeur me disent fibromyalgique !!! avec ca je suis sauvé aucun traitement , je ne veux pas de médoc qui me font dormir c est triste mais je préfère encore avoir mal !!! mais que l on ne me dise pas que les douleurs je les invente car j ai réellement mal il y a des fois je me dis bon allez t as rien avance mais non !! je veux bien refaire des exam pour trouver autre chose mais c’est la galère et encore plus pour des généralistes qui rigolent quand vs leur dites !!! une fois le mien voulait me prescrire de la MORPHINE !!! houla j ai dit non

  11. Il me semble qu’il y a dans la fibromyalgie une dimension psychosomatique trop souvent négligée et que certains traitements psychologiques (psychothérapie, hypnose, relaxation…) peuvent soulager. Cordialement

  12. si c est dans l imagination , j ai un souci car mes tendinites sont gonflées !! relaxation et compagnie c est pas pour moi ca m énerve je dois bouger !! enfin bref certain médecin comprennent d autres non! ben comme certain spécialiste me disent ceux qui ne comprennent pas c est qu ils n ont pas fait les modules donc ils ne comprennent pas

  13. Bonjour,

    Souffrant très certainement d’hystérie masculine. A ce jour, aucun diagnostic n’a été posé, ou un peu près tous. La description du mal colle assez bien à l’hystérie. Mais à ce jour, 4 années de thérapie analytique, et 4 années de psychanalyse m’ont juste prouvé que j’étais bien fou, mais j’ai toujours des symptômes handicapants qui mutent, pire je suis passé à la névrose obsessionnelle…
    Sans symptômes je meurs, avec je souffre.
    Les médicaments sont d’une inéfficacité agacante. On prend son mal en patience en attendant que l’hystérie s’en aille, mais après 11 ans de souffrance, j’ai bien peur que cette pathologie soit définitivement incurable. Hystérie ou fibromyalgie, au final le médecin pour ces cas ne sert strictement à rien du tout…
    Je tiens à rappeler qu’un bon diagnostic n’a jamais soigné personne tout comme un mauvais…
    Il est rare aussi de voir des médecins comprendre ces phénomènes. Un psychanalyste aguéri peut voir des choses.

  14. a lire “comprendre et reconnaître la fibromyalgie pour mieux la soulager par le docteur Anne DUMOLOARD rhumatologue algologue…..

  15. 40 ans de médecine générale. Jeunes médecins confrontés à l’énigme des “douleurs sans substrat”, nous lisions et travaillions sur l’ouvrage de Lucien Israël: “L’hystérique, le sexe et le médecin”, un livre plein de respect pour les patientes et patients (!) dits hystériques et qui cherchait à aider les médecins … à aider ces patients. Mais était-ce dans la même vie ou dans une autre vie, j’en viens à me le demander.

  16. Lire Israel en 2018 ? : pas très politiquement correct, tout ça, bien que plus que jamais nécessaire !!!

  17. Psychologue-psychanalyste, je voulais vous remercier, Monsieur Vincent et certains intervenants, pour cet excellent débat sur la fibromyalgie.
    Je vais m’en servir pour les formations que j’anime auprès de soignants en psychiatrie, bien “en peine” face à cette pathologie si difficile à prendre en charge et de laquelle l’approche psychanalytique apparaît comme une grande affabulatrice, dangereuse sorcière à occire.
    Je reste toujours assez interloquée par le clivage dans lequel s’enfonce désespérément certains médecins organicistes, sans aucune ouverture vers d’autres horizons, c’est déroutant…
    Nous nous devons donc de continuer à avancer, malgré tout, sur ces chemins de “des-accords”, sans baisser les bras…

  18. merci de votre commentaire. Cordialement

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